Le métier du chirurgien-dentiste au quotidien
Non, le dentiste n’est pas (seulement) un arracheur de dents ! L’odontologie est une discipline pointue qui exige des connaissances médicales solides, une parfaite maîtrise de ses gestes et de l’empathie envers les patients.
Des études pour les plus déterminés
Études dans le public
Afin d’accéder à sa formation, le futur chirurgien-dentiste doit réussir le concours de la première année de PACES. Il subit ensuite 2 ans de formation générale (DFGSO), 2 ans de formation approfondie (DFASO) et 1 année de thèse, voire 3 en cas de spécialisation.
Études dans le privé
A l’ESEM France, la première école médicale privée proposant des formations complètes en odontologie, les étudiants accèdent à la formation de médecine dentaire sans concours de la PACES et commencent à étudier cette spécialisation dès leur première année d’études.
Ils obtiennent ensuite un diplôme d’Etat leur permettant d’exercer en France au même titre qu’avec le diplôme obtenu dans un établissement public.
Des compétences requises dans plusieurs domaines
Le chirurgien-dentiste doit maîtriser l’anatomie de toute la bouche, car il s’occupe non seulement des dents, mais aussi des gencives et des mâchoires. Son rôle est aussi de donner des conseils de prévention en matière d’hygiène bucco-dentaire.
En tant que chirurgien, un certain sang-froid lui est demandé : il doit opérer les petits endroits de la bouche d’une main sûre, manipuler des produits anesthésiants et faire face à des urgences. Des connaissances techniques sont également exigées pour maîtriser des outils sophistiqués tels que l’imagerie numérique ou les ultrasons.
Enfin, le métier de dentiste nécessite une relation de confiance avec le médecin qui dispose de connaissances en psychologie. C’est en prenant en compte l’environnement dans lequel le patient évolue que le praticien instaure les conditions optimales à sa guérison. Sans oublier la fameuse peur présente chez les enfants et… les adultes que le dentiste doit savoir prendre en compte et maîtriser au mieux.
Un métier à l’abri du chômage
Le nombre de dentistes diminue, tandis que la clientèle augmente. En 2015, d’après l’INSEE, on en compte en moyenne 63 pour 100 000 habitants. Pourtant, le métier de dentiste est bien rémunéré, puisque son salaire s’élève jusqu’à 6000€ en profession libérale (moins de 10% exerçant comme salariés).
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