Le quotidien d’un kiné ou masseur-kinésithérapeute
Le kiné, contraction du métier de masseur-kinésithérapeute, est un thérapeute dont le métier est autant porté sur le squelette que les différentes fonctionnalités de l’organisme.
Son quotidien sera fort différent selon qu’il exerce en tant que salarié ou en tant que libéral. Toutefois, le dénominateur commun demeure son objectif de soulager, de rééduquer ou entretenir la gestuelle humaine en utilisant des méthodes de gymnastique médicale ou des massages.
Ses compétences sont très larges aussi bien dans le domaine du sport, avec des actions de relaxation ou de remise en forme, que dans la santé et le bien être avec l’usage de la thalassothérapie.
Lieu de travail et Évolution de carrière du masseur-kinésithérapeute
Le lieu de travail du kiné exerçant en tant que salarié sera l’hôpital, en ayant un statut dans la fonction publique, ou dans des cliniques privés, ainsi que des centres de rééducation post opératoire.
Quel que soit le lieu de pratique, une forte polyvalence est préférable, comme la rhumatologie, les troubles cardio-vasculaires ou respiratoires, la neurologie, l’orthopédie ou la rhumatologie.
Si la durée des études des métiers de la kinésithérapie est de 4 ans, comme pour tout métier de kiné, le fait d’exercer en tant que salarié induit d’avoir à envisager dans un futur proche une formation de cadre afin de pouvoir évoluer.
Ce diplôme, accessible après 4 ans d’expérience professionnelle, permettra par la suite de pouvoir prétendre prendre la tête d’un service ou de devenir formateur en kinésithérapie.
De plus, une initiation à la kinésithérapie en gériatrie ou en pédiatrie est aussi intéressante. En général, les rémunérations dans la fonction publique sont, en début de carrière, aux alentours de 1600 euros, avec une évolution progressive en fonction de la clientèle que le kiné aura fidélisée.
Les avantages et difficultés du métier
La sécurité de l’emploi est l’avantage d’être en milieu hospitalier. Les salariés du privé pourront souvent espérer des rémunérations plus importantes selon leurs spécialités et leurs expériences professionnelles. Au quotidien, l’exercice se fait dans le respect d’un planning définit, avec parfois une alternance entre les différentes spécialités du métier de masseur kinésithérapeute.
Lorsqu’on choisi le métier de kiné, l’alternative de l’exercice en libéral peut être intéressante sur le long terme. Si le quotidien d’un kiné exerçant en libéral sera différent selon son niveau d’implantation, l’exercice implique souvent une alternance entre des visites à domicile et des séances en cabinet.
La difficulté de se lancer en tant que libéral se situe au démarrage, avec la nécessité de se créer une clientèle, et des investissements à faire en équipements pour pouvoir effectuer les séances. La polyvalence est moins impérative, car un kiné s’installant devra privilégier une spécialité pour se démarquer, selon la densité de la concurrence. L’ostéopathie, la chiropractie ou la kiné du sport par exemple sont des options qui se révèlent en général très intéressantes.
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