Les médias qui nous soutiennent :
Comment vaincre le numerus clausus : l’UFP de la Garde
« C’est bien une volonté acharnée de maintenir le numérus clausus sur le sol français que l’on entend au travers de tous ces hurlements d’orfraie. Mais pourquoi refuser l’implantation en France d’un établissement européen, alors que des jeunes gens rejetés par un système inepte de concours féroce, vont chercher dans les pays voisins la possibilité de suivre les études de leur choix. Roumanie, Suisse, Belgique, sont les destinations de prédilection des jeunes expatriés. Les admissions se font sur dossier, avec un tirage au sort en Belgique du fait de l’afflux des demandes, et les études ne sont pas sanctionnées en fin de première année par un concours, mais par un simple examen de passage.[…] Toulon est une solution plus confortable pour les jeunes qui désireux de mener a terme les études qui leurs étaient inaccessibles en France, étaient à la recherche d’une autre solution, à l’étranger.
La grande accusation, « vendre le diplôme », ne devrait pas faire peur aux jeunes. Les écoles de commerce affichent des frais de scolarité phénoménaux qui ne rebutent pas les candidats. Même les écoles de milieu de tableau, celles auxquelles il est facile d’accéder par le biais des admissions parallèles (donc en évitant la noire souffrance des classes préparatoires), sont bien loin de la gratuité, et leur coût dépasse largement celui des masters les plus chers des universités. »
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PESSOA…CLESI…arrêtons l’hypocrisie !
« Il est bon de rappeler que les CLESI (nouveau nom des Pessoa) ont rempli toutes leurs obligations d’autorisation administratives françaises et européennes, et que leurs titres de formation seront donc reconnus par les états membres de l’Union,
– au même titre que les praticiens français ou étrangers formés en Belgique ou en Roumanie, et titulaires d’un diplôme belge ou roumain,
– au même titre que les praticiens libanais, marocains, tunisiens, algériens, sénagalais ou d’autres pays africains francophones qui après avoir été exploités quelques années par l’AP-HP, ont pu obtenir par concours ou l’entregent d’une commission ad-hoc, une autorisation d’exercer en France
– au même titre que les praticiens brésiliens ou d’Amérique du Sud qui ont obtenu une équivalence de diplôme au Portugal ou en Espagne, et peuvent dès lors s’installer partout en Europe.
Il faut chercher ailleurs des raisons valables à cette opposition pusillanime : ne serait-ce qu’une façade, un leurre pour détourner la profession des catastrophes attendues en juin prochain, et acceptées sans l’ombre d’une contestation? »
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Université portugaise en France, ne craignons pas la concurrence !
« La France a, par la Loi Wallon de 1875, modifiée en 1880 [1], autorisé la création d’établissements d’enseignement supérieur privés, mais leur interdit de porter le nom d’université et de délivrer des diplômes intitulés baccalauréat, licence ou doctorat. Dans sa version actuelle, l’article L. 731-14 du code de l’éducation nationale spécifie ainsi :
Les établissements d’enseignement supérieur privés ne peuvent en aucun cas prendre le titre d’universités. Les certificats d’études qu’on y juge à propos de décerner aux élèves ne peuvent porter les titres de baccalauréat, de licence ou de doctorat. Le fait, pour le responsable d’un établissement de donner à celui-ci le titre d’université ou de faire décerner des certificats portant le titre de baccalauréat, de licence ou de doctorat, est puni de 30 000 euros d’amende.
Une interdiction qui n’a pas lieu d’être, à part pour protéger de la concurrence les universités françaises existantes.
À travers le monde de nombreuses universités privées ont été créées, y compris récemment, et ont permis d’apporter à des millions d’étudiants une formation de qualité. Prenons deux exemples récents :
- L’Université de Buckingham, au Royaume-Uni, créée en 1967, s’est spécialisée comme petit établissement d’excellence, permettant, avec de petits effectifs, de passer en deux ans des diplômes habituellement passés en trois. Comme l’explique le doyen de Buckingham, le professeur Terence Kealey, « nous sommes les seuls à travailler en priorité pour les étudiants. Les autres privilégient d’abord les objectifs du gouvernement »
- L’Université Francisco Marroquin, au Guatemala, a été fondée par Manuel Ayau en 1971. C’est devenu depuis l’une des meilleures universités d’Amérique centrale. Si elle débuta avec seulement 125 étudiants, elle en compte aujourd’hui plus de 4000.
Voulons-nous vraiment empêcher nos jeunes, alors que l’université française est en complète déliquescence, d’accéder à de bonnes études ? Voulons-nous vraiment empêcher la concurrence de jouer son rôle stimulateur pour accélérer l’évolution de l’enseignement en France ? »
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L’insoutenable concurrence portugaise des arracheurs de dents et des boutiquiers herboristes
« …Plus rigolo encore l’argument qui consiste à dire que l’établissement privé exploite en fait assez scandaleusement un marché particulier, celui des étudiants recalés en première année de ces cursus sélectifs. Le vilain ! Cette méchante faculté ose se spécialiser dans les étudiants que le système français à rejeté et c’est proprement insupportable : chacun sait qu’une fois exclu du système français, l’étudiant honni doit se reconvertir en équipier McDo ou en garagiste, et qu’il est carrément inconvenant pour lui de s’acharner bêtement dans le métier qu’il a choisi ! Mais où va-t-on si maintenant les exclus de la « sélection » du magnifique système français trouvent finalement des professeurs prêts à les encadrer et à les amener à un diplôme valable, alors que l’exclusion vaut, en elle-même, la juste déchéance que tout loser devra porter, gravé sur son front, pour le reste de sa misérable existence en France, hein, d’abord ?
Je sens que certains m’objecteront, la gueule enfarinée, que si des enseignants sont prêts à récupérer ainsi les rebuts des facs françaises, c’est parce que ces aigrefins distribuent des diplômes en carton en profitant du désarroi des pauvres exclus ! Ce à quoi je noterai simplement que, jusqu’à preuve du contraire, les Portugais n’ont pas tous les dents pourries et que leurs pharmaciens valent bien les nôtres, ce qui tend à montrer que leurs diplômes sont aussi valables, n’en déplaisent aux pisse-froids qui sentent leur petit pouvoir local s’éroder.[…] Si ceci montre quelque chose, c’est précisément à quel point la France a besoin de cette concurrence, de ce sang frais et de méthodes nouvelles. La France crève de ses monopoles, de ses archaïsmes et de ses réflexes surprotecteurs arc-boutés sur un passé certes glorieux mais déjà fort lointain. Et par dessus tout, la France se meurt de ses petits chefs qui croient la sauver en protégeant leurs miches et ne font que jeter quelques pelletées de terre supplémentaires sur son cercueil. »
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Peut-on se réjouir de la disparition du CLESI ?
« Les partisans de la fermeture, ils sont nombreux, ont-ils finalement gagné quelque chose ? L’élimination de futurs concurrents ? Le maintien d’un enseignement « démocratique » identique pour tous ? La satisfaction d’avoir réussi un concours que d’autres n’ont pas su décrocher ? La fierté d’enseigner dans un établissement qui détient l’exclusivité d’un savoir sans partage ni concurrence ?
Au vu du nombre croissant de primo-inscrits à l’ordre, non détenteurs d’un diplôme français, il est certain que le numerus clausus ne joue plus son rôle de régulation.
Nous l’avons déjà évoqué, quantité d’écoles d’enseignement supérieur, et non des moindres, sont payantes et ne cessent d’enregistrer de nouveaux inscrits avec la bénédiction du ministère de l’enseignement. Le partage du savoir privé/public est source d’une saine émulation. A quel titre l’enseignement médical français peut se prévaloir d’échapper à cette règle pourtant présente dans tous les grands pays du monde ?
Finalement le CLESI a déplacé l’enseignement d’odontologie en Irlande. Conclusion : les étudiants sont contraints de migrer à Dublin, probablement avec plus de frais, pour recevoir un enseignement en français qui existait à leur porte. Dans le fond, en dehors d’une plus forte sélection par l’argent et le fait d’avoir perdu une école, ça change quoi ?
En termes de valeurs culturelles la disparition d’un enseignement est affligeante et une perte pour la nation. En définitive les réjouissances des zélateurs de la fermeture semblent relever d’un nombrilisme primaire plutôt que d’un profond souci des valeurs démocratiques. »
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Ces auteurs qui dénoncent le numerus clausus…
« …le numerus clausus est totalement perverti par l’arrivée sur le territoire de médecins à diplômes étrangers. Qu’il soit français formé en Belgique ou en Roumanie, ou de nationalité étrangère, un médecin sur quatre des nouveaux inscrits au conseil de l’Ordre n’a pas été formé en France. Le numerus clausus est bel et bien submergé par l’Europe, et limiter le nombre d’étudiants se formant en France n’a plus aucun sens. […] Quels arguments convaincants opposer à l’ouverture de la formation des étudiants à des facultés de médecine privées ? Aucun, réellement aucun, même financier. Faut-il rappeler que la seule faculté de médecine privée de France, la « Catho » de Lille, obtient les meilleurs résultats au concours de fin de première année ? Ses droits d’inscription varient selon le niveau de revenus des parents et peuvent s’élever à 5000 euros. Elle accepte des boursiers en nombre notable. L’imbroglio juridique dont est l’objet l’implantation de l’université dentaire privée portugaise Fernando-Pessoa est emblématique du retard conceptuel de nos décideurs. Je suis personnellement prêt à enseigner dans une université qui offrirait les meilleurs moyens pédagogiques aux étudiants, fut-elle,privée. Aucune honte à dispenser un enseignement payant ! »
Pages 111-112